1. Le contexte
Le nouveau morceau « Van Dijk » marque la réunion de deux piliers du rap français : La Fouine, figure de Trappes (78), et Sofiane, icône du 93.
Le titre est accompagné d’un clip officiel lancé très récemment.
Le morceau s’inscrit dans la série de projets de La Fouine (dont la mixtape Capitale du Crime Radio Vol. 2) et s’impose déjà comme un « banger ».
2. Analyse musicale & visuelle
Sonorement, le morceau joue la carte du rap tranchant : rythmes lourds, punchlines acérées, énergie brute. Le titre utilise le nom du footballeur néerlandais Virgil van Dijk comme métaphore « le plus dur, c’était Van Dijk » pour symboliser un mur, une défense solide à franchir.
Visuellement, le clip mélange plans serrés, atmosphère urbaine dense, caméra dynamique : on y aperçoit notamment Guizmo.
3. Pourquoi cet opus marque-t-il ?
C’est un retour marquant pour deux rappeurs expérimentés qui ne sont pas forcément toujours sous les feux de la rampe, mais qui montrent qu’ils n’ont rien perdu de leur mordant.
Le titre fait le pont entre différentes générations et territoires du rap français (78 + 93) ce qui nourrit l’intérêt médiatique.
La métaphore sportive et la posture de « défis » donnent au morceau une dimension symbolique : affronter l’impossible, briser les défenses.
Le visuel renforce cette énergie, et la présence de visages comme Guizmo ajoute une profondeur « collectif rap » à la sortie.
- Des paroles qui créées déjà la polémique ou Sofiane a dû rétablir sa vérité lorsqu’il parle des oranaises notamment.
4. Pour qui, pourquoi et comment l’écouter ?
Pour qui ?
Les fans de rap français « pur jus » qui aiment les flows incisifs, les textes durs, les références culturelles.
Les amateurs de La Fouine ou Sofiane qui attendaient un retour fort.
Ceux qui aiment quand le rap parle de défis, de rues, de codes urbains.
Pourquoi ?
Pour ressentir cette tension mêlée à la jouissance musicale : un beat qui cogne + un message de « je vais au front ».
Pour voir comment deux artistes aux styles différents se retrouvent et se synchronisent.
Pour savourer visuellement le clip et ses ambiances.
Comment ?
À fort volume, pour apprécier la production.
Visionnage en clip pour capter les angles, mouvements, ambiance.
Lecture attentive des paroles : les refs pleuvent, ça mérite d’y revenir.
Partage sur les réseaux si on est client de « rap qui claque ».
5. Points à creuser / critiques potentielles
Le clip mise sur l’énergie brute, mais certains feront remarquer que la direction artistique ne révolutionne pas le genre.
Pour les auditeurs moins habitués au rap hardcore, le style peut paraître très « street » et moins accessible.
En bref
« Van Dijk » est un morceau qui prend aux tripes : deux vétérans du rap français retournent la scène avec conviction et rage contrôlée. Le titre tisse habilement la métaphore sportive et l’esprit de combat, tout en délivrant un clip visuellement solide. Pour la communauté rap, c’est un petit événement et pour Yemma Club, c’est une pièce forte à mettre en lumière.
Paroles de la chanson Van Dijk par La Fouine
Check
Biggie Jo on the beat
[Sofiane]
Le plus dur, c’était Van Dijk, yessaye, trop d’pilons, j’fais déborder l’verre, ça y est
J’suis encore là quand l’ennemi tressaille, j’suis encore d’vant l’JLD d’Versailles
J’ai vu couler trop d’sang dans trop d’scènes, j’suis dans l’carré VIP d’El Mouradia
J’ai tout l’niff des miens sur mon gros zen’, j’suis instable comme le cours du Frozen
Y a que les loups qui comprennent c’que j’dis pas, qu’entendent le sens caché derrière les pages
Qui savent qu’on décide quand s’referment les cages dans l’dernier bureau du dernier étage
Dans les flammes quand le dragon respire, va niquer ta mère signé Shakespeare
Et quitte la zone avant qu’il t’casse ton crâne, petit frère, tout l’monde a peur face au crime
J’suis toujours l’9-3, j’suis comme le Suprême, et j’mets tout l’monde d’accord comme Fianso prime
Quand j’arrache tout son vert tah Cetelem, ??? qu’y a pas d’affaires
Snap’ le Mercedes et cambre FLM, un tampon sur ma carte du FLN
[La Fouine]
Très tôt, les huissiers r’partent avec les meubles, t’es con, t’as garé l’Urus d’vant l’immeuble
Rien qu’ça bédave, j’vais finir en réa’, tout c’que j’raconte est réel, la vie, c’est un film, j’ai tiré sur l’réal’
Les contrats se lisent, les contrats se relisent, les tits-pe, ils t’allument le jour de ta release (pou-pou)
Pah, ils ramènent un gun, bébé, pour être assorti
Ma vie, c’est des roses et des orties, un cercueil, une porte de sortie
Y a des anciens qu’ont coffré quatre lourds, ils ont toujours l’survêt’ Décathlon
Des fois, la taule, c’est une étape longue et j’me sens comme un muet qui connaît quatre langues
L’argent, il parle, il a articulé, j’finis au placard, j’suis immatriculé
Le pétard est gros comme ceux de l’armée, j’ai d’la blanche pour les narines à Delormeau
Si j’perds un lourd, pas d’quoi s’alarmer, les larmes de la daronne, c’est ça l’alarme
Studio A, j’pose dans l’studio B, pendant qu’les tits-pe t’servent dans le studio C
La mort, c’est l’temps fort, t’as une arme, tu t’en sers, poucave, on t’encercle, tu mérites ton sort
Tu mérites ton sort, ouais, tu l’mérites bien, elle est douce comme les p’tits déj’ au Méridien
Et j’voudrais partir en récitant, j’ai bédave, pas b’soin d’pisser dans l’récipient
J’ai connu les guns et j’ai plus peur des cravates, même les plus petits veulent leur journée de travail
[Sofiane]
J’leur mets que des lucarnes, j’les traumatise, j’ai deux beaux p’tits frères si t’es trop balèze
J’suis sur Club des Pins, j’suis sur Moretti, j’t’empêche de dormir comme une oranaise
Jamais eu d’sécu’, jamais eu d’assistant, si j’t’insulte ta mère, c’est qu’j’suis pas distant
Génération ??? Younès et retour du Pakistan
Elle a l’bénéf’ dans l’froc, dans la tchoutcha, gros tatouage des blocks, Salvatrucha
Toutes les brigades de cops qui m’escucha, j’ai des bons gars d’l’époque tah les Moudja
J’étais déjà plus fou qu’eux sans un verre, sans tah, rien qu’tu m’appelles ta mère, j’vais pas faire l’standard
??? plâtré pour les cicatrices, un million d’euros pour sécher mes larmes
J’perdrai pas madame pour une p’tite actrice, ça 3ich mais ça coûte cher les p’tits caprices
J’monte pas sur l’affaire sauf si Mouss y va, ça fait tellement longtemps j’les écoute plus
Y a des soucis quand tu t’en soucies pas, Affranchis, 93, mosseba
[La Fouine]
P38 toujours on me, putain d’baveux, j’ressors en mai
Big, 2Pac, all eyes en me, j’viole ce game, il perd les eaux
Putain d’parcours, j’ai du braquer la cour, j’étais dans l’four, aujourd’hui, j’suis dans l’four seasons
Elle fait des passes et dépasse et les condés repassent et les puces, on les casse, les nourrices, on déplace
Et les opps sont terre-par, j’suis tout seul d’vant la cage, ils veulent pas faire de passes
Et c’est Fouiny et So, et la vision est prophétique, le tit-pe m’appelle, il m’dit : « J’dois sauter qui ? »
Et sur l’poignet c’est rose, gold, Maroc, Algérie sur une grosse prod
[La Fouine]
Let’s gui

